« La Naissance du jour II,1964″, collection Fondation Marguerite et Aimé Maeght, saint-Paul de Vence, exposition Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la culture. « Femme échevelée,1970″; collection Fondation Marguerite et Aimé Maeght, exposition Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la Culture. « Joie d’une fillette devant le soleil, 1960″, Collection Adrien Maeght, Saint-Paul de Vence, exposition Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la Culture. « Grand vase,1956″, collection Fondation Marguerite et Aimé Maeght, Saint-Paul de Vence, exposition Fonds Hélène et edoaurd Leclerc pour la culture.
Landerneau, 15 000 habitants, commune du Finistère, vous connaissez ? Pas forcément. C’est dans cette commune bretonne que Michel-Edouard Leclerc, les supermarchés du même nom, passe ses vacances en famille. C’est ici que son père a ouvert en 1949 son premier magasin dans un ancien couvent de religieux capucins. Aujourd’hui ce lieu abrite sur plus de 1 000 m2 un musée, espace d’expositions, créé grâce au mécénat du fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la culture. Bien loin des flamboyances mondaines de la fondation Pinault, ce fonds se veut plus terre à terre au sens noble du terme. Il veut « diffuser la création contemporaine dans notre société en rendant accessibles ses productions à un large public par l’organisation d’expositions de grande envergure ».
Cet été, le pari est gagné. A raison de 1 000 visiteurs par jour, le fonds Leclerc, associé à la fondation Maeght, présente une exposition de 450 œuvres du catalan Joan Miró. Toute la diversité des créations de l’artiste est exposée : peintures et gouaches bien évidemment mais aussi ses dessins, sculptures et céramiques. Pour beaucoup cet ensemble vient de la fondation Maeght mais également de la fondation Miró de Barcelone, de la Bibliothèque Nationale de France, de collections privées mais aussi de descendants et proches de l’artiste.
L’exposition est structurée sous la forme de cinq thématiques : l’artiste explorateur à la recherche permanente de nouvelles formes; le créateur artificier et danseur dont les œuvres dégagent une gestuelle théâtrale; Miró constructeur d’objets mentaux aux formes inventées et hétéroclites; le peintre penseur, philosophe et poète proche de Nietzche pour lequel l’art est un chemin de découverte de l’essence même de la vie et enfin l’homme « navigateur aérien » pour lequel l’être humain est partie d’un tout, de l’univers et des éléments multiples le composant. La scénographie est séduisante, presque ludique, mettant en valeur le foisonnement créatif de l’artiste, l’aspect joyeux, rêveur ou tendrement énigmatique de son œuvre. Une vraie réussite.
Il ne reste plus qu’à monter dans le TGV pour Brest !
Exposition « Joan Miró, l’arlequin artificier », jusqu’au 3 novembre 2013
Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la culture ; Couvent des Capucins, 29 800 Landerneau
www.fonds-culturel-leclerc.fr
Joan Miró, l’Espagne en Bretagne
marche-de-l-art, publié le
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2 commentaires
Mystère
cher monsieur Robin des arts, dommage que je ne puisse voir cette belle exposition pour l’instant. J’ai bien retenu qu’elle se tient jusqu’au début novembre.
Christina
A fantastic exhibition. Don’t miss if you are in the Bretagne